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N.u.l.l.e.
21 juillet 2007

Message personnel

Quand j'ai fait ce test, le résultat m'a appris que j'étais un phénix. Quelque part, ça me semble assez juste, du moins en ce qui concerne la première propriété de cette troublante créature : un voile noir s'est emparé de [moi] et je n'attends désormais que la renaissance. Quelque chose peut-il réellement surgir de mes cendres ? Je n'y arriverai pas seule, c'est certain, mais un espoir stupide, une folie, me fait tenir, et tant pis si c'est sans mes plumes de feu. Déplumée, grise, j'attends. "The phoenix can also be a symbol for faith and for hope", précise le commentaire du test. Je souris jaune.
Introduction maladroite pour annoncer mon départ imminent, vers des contrées reculées... La première phase de ce voyage se déroulera sans ordinateur (et sans rien d'autre d'ailleurs - la personne que je vais rejoindre est adepte des lieux dépeuplés, à en croire ses dernières destinations de vacances), mais je devrais retrouver en fin de semaine prochaine connexion et civilisation (même si là encore, le mot est grand). J'aurais pu programmer quelques billets pour tromper l'absence, mais je n'aime pas tricher (ou alors, uniquement aux cartes). Ensuite, ma présence sera fluctuante, mon entourage ignorant bien entendu l'existence de ce petit univers personnel... il faudra jongler pour ne pas être vue. J'aurais aimé préparer quelques billets à l'avance, mais le temps me manque.
J'avais prévu initialement de fêter la fin de mon travail maraîcher (qui ne me manque pas-une-seconde !) avec une chanson joyeuse et futile mais cela ne colle pas à mon humeur, et je n'aime pas mentir. Alors, enfonçons-nous dans la mélancolie avec une chanson qui résonnait déjà en moi pour diverses raisons, mais qui est bien plus importante encore depuis qu'elle a été reprise dans un film qui m'est cher (Huit femmes de François Ozon). Son titre est celui de ce billet et l'interprète est, bien sûr, Isabelle Huppert.

On crie dans le vide, mais ce n'est pas grave.
Quelques rangements et bagages m'attendent, il me reste aussi quelques heures pour mimer la joie de partir, ce n'est pas gagné. Je voudrais me lover dans une crevasse, un endroit sombre, où il n'y aurait ni voix, ni corps, mais ce n'est pas ce qu'ils ont prévu pour moi. Je vais devoir inventer des chimères pour me tenir compagnie, peut-être même que j'arriverai à faire apparaître, un de ces jours, un patronus qui me protègera dans les heures trop sombres... La magie est là, à nous d'y croire.

A bientôt !

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Commentaires
L
heu là pour le coup c'est toi la vilaine fille!!!! :o)
E
On vous laisse les clés quelques jours, et ça divague !!! <br /> Vilaines filles ;-)
H
Regarde bien ma tête, Mélanie.
L
c'est son anniv je parie!!! et cette bourrique me l'aura pas dit c'est ça Holly? fais juste un oui de la tete ;o)
H
Tu me le défends fermement ? <br /> Mais c'est un jour important !!!!!!!!!!!!
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