Dernier inventaire avant liquidation
J'avais promis dans ce message-ci que j'avais une mauvaise nouvelle à annoncer, et quoi de mieux que de le faire juste après Noël, alors que certains s'en veulent encore d'avoir trop mangé d'huîtres (et en même temps, comment peut-on manger des huîtres ?) ?
En réalité, ce n'est pas une vraie mauvaise nouvelle, je veux dire : elle ne l'est pas pour vous, uniquement pour moi. Le genre de nouvelle qui vous fait soupirer de soulagement, le genre d'événement qui n'arrive qu'aux autres. J'avais déjà évoqué dans ces pages la magnifique poisse qui me colle aux chaussures depuis quelques semaines (/mois). Parfois ce n'est pas bien grave, il s'agit juste d'exploser quatre oeufs frais sur le sol de la cuisine (mais ça ne m'a pas fait plaisir quand même, ce jour-là). Le genre de petite poisse qui fait rire les autres quand on la raconte.
Je trouvais que rester à ce niveau-là n'était bon que pour les amateurs alors, après un terrible acharnement, j'ai atteint un niveau supérieur dans la poisse.
Je me souviens, quand je m'étais abonnée à Télé 2, et qu'il y avait un souci... on m'avait dit que ce serait réparé sous dix jours. J'avais dit à ma mère, qu'avec la chance que j'ai, ça ne marcherait toujours pas au bout de ce laps de temps. Elle s'était moquée de moi, de mon "éternel pessimisme".
Les jours, les semaines - les mois ont passé. Me connectant deci-delà, de manière inconfortable. Prenant mon mal en patience, parce que je ne pouvais rien faire d'autre.
Les soucis se sont enchaînés, cela n'aurait aucun intérêt de tout expliquer. Je vais en arriver à la conclusion : actuellement, il est totalement impossible d'installer internet chez moi. Le technicien de France Telecom en était désolé. "C'est un cas très rare, et c'est tombé sur vous".
Comme c'est étonnant.
J'ai décidé de fermer ce blog, parce que cela n'a plus aucun sens. Ce n'est pas très grave en soi, c'était un lieu où j'étais de toute façon bien trop absente depuis quelques mois. Ce n'est pas ça qui me chagrine le plus, mais j'ai décidé de me censurer totalement, comme je le fais depuis un certain temps.
Cette coupure virtuelle n'est pas éternelle et définitive, j'ose encore espérer que des choses vont bouger pour moi dans les trois premiers mois de l'année prochaine, dans différents domaines, d'ailleurs... oui, il faut que ça bouge.
En attendant, donc, plus de blog. Je me connecterai de temps en temps pour consulter mes mails. Il va falloir trouver quelques occupations pour remplir ma vie. Je compte devenir téléspectatrice, travailler quelques concours. Ca va être difficile, mais ça n'a aucune importance d'en parler ici.
Alors encore une fois, je me tais. Ce billet est vilain, j'en mettrai un dernier en ligne, pour finir en beauté. D'ici la fin de la semaine, je quitterai mon lieu de vacances (lieu connecté, mais ça, vous l'aviez compris).
Je vous remercie, tous, d'être passés sur mes si modestes pages, vos commentaires m'ont fait beaucoup de bien. Vous allez me manquer.
Je ne sais pas si certains sont superstitieux, mais il paraît que ça porte malheur d'annoncer des voeux avant le 1er janvier. Alors, je ne dis rien, même si je le pense. Je dirai juste : prenez soin de vous.
EDIT du 29.12 : il y a des jours (depuis que j'ai posté ce billet, à vrai dire) que je m'en veux, parce que j'ai joué les filles ingrates et égoïstes. Il était temps de remettre les choses en ordre, avec des remerciements.
Oui, merci à Céline la Renarde, Lamousmé et à Holly, parce qu'à l'origine, ce blog a été créé pour elles (et grâce à elles). Je leur dois bien plus que ça, mais je me suis interdit de m'étendre sur l'année 2007, d'esquisser le moindre bilan. Elles sauront, de toute façon.
Merci aussi, évidemment, à tous les lecteurs qui les ont rejointes au fil du temps, ça n'a l'air de rien, mais je dois beaucoup, à chacun d'entre vous.