See you later !
Ce samedi-là, il faisait curieusement beau - curieusement car les derniers jours avaient été assez gris et froids. Le ciel bleu mettait de bonne humeur.
Alors que je marchais attentivement dans les rues résidentielles du quartier, j'ai croisé un chat roux (mes préférés, pour ceux qui ne suivent pas). J'ai de suite décidé que c'était un signe - de bonne augure ? Je ne savais pas l'interpréter.
Arrivée devant l'immeuble, je regardais les différents noms des locataires; j'y trouvais le nom d'épouse de ma sœur, et j'ai décidé que c'était un nouveau signe. Mais un signe de quoi ? Je ne savais toujours pas.
Il faisait beau, ce matin-là, j'étais tremblante mais le soleil me soutenait gentiment.
Dans mon génialissime carnet de bonnes idées à ne pas oublier (offert par Fashion)
on trouve depuis quelques temps cette bonne idée-là :
Et j'ai donc, dans un élan d'inconscience fou, décidé de passer à l'acte. Depuis, je dors mal la nuit, je me réveille aux aurores en listant mentalement tout ce que je dois faire, je trie mes affaires et ne comprends pas comment j'ai pu garder aussi longtemps un programme télé qui date de février, je retrouve des affaires que j'avais légèrement égarées, et parce que j'ai déjà les clés de mon nouveau studio, je lui rends visite de temps en temps, histoire de l'apprivoiser. Pourvu que j'y sois bien, répète inlassablement une petite voix intérieure.
Mais il n'y a pas de raison, dis-je tout haut.
Je quitte enfin ma boîte à chaussures, dont seul l'emplacement dans la ville me manquera. D'accord, l'escalier aussi (l'environnement proche, c'est-à-dire les parties communes et le bâtiment en soi, est assez superbe). Puis je me souviens de cette soirée où je regardais un film depuis mon lit, alors qu'une voix montait dans l'escalier. Deux hommes arrivaient, l'un d'eux s'arrêta devant ma porte (mon cœur battait fort) et dit : "Tu vois, c'était là mon premier appartement. C'était génial [ce fameux goût de la liberté !] mais c'est si petit, regarde, on dirait une cage". J'invente ses propos, car je m'en souviens mal. Mais ce mot, cage, je ne l'ai pas oublié.
Là où je vais, c'est à peine plus grand, mais tellement mieux. Oui, ce sera bien.
En attendant, il reste le souci internet. A priori, je me suis renseignée - le téléphone a déjà été installé là-bas, je ne devrais normalement pas attendre cinq mois avant d'avoir une connexion, comme ce fut le cas dans mon studio actuel. Mais il y aura normalement un petit délai, un laps de temps où je ne pourrai pas me connecter, voilà donc pourquoi je préviens de ma future absence (pourvu que leur délai de trois semaines était un leurre, ou je risque de tomber dans une mauvaise humeur excessive).
Je déménage ce week-end.
Pour le sexy swap, aucun souci. Je peux me connecter librement à fac, je reste au courant... juste, je ne prévois aucun billet pour le blog, vous pensez bien que je n'avais pas totalement la tête à rédiger des billets en avance...
Sur ce, je croise les doigts, et vous dis à très, très bientôt !
ps du 31.10 : je ne parle que du sexy swap, mais depuis, la magie a fait que je suis aussi inscrite au Victorian Christmas swap, impossible de résister... pas grave, je serai de retour à ce moment-là ! Mais si, allez...