Le mot "inutile" a été inventé pour ce billet
Lundi soir, 19h52, je ne sais pas vous, mais moi, je n'ai pas très envie d'écrire un billet alors que j'ai oublié de le faire ce week-end (je ne sais pas si j'ai réellement oublié ou si je n'étais tout simplement pas en état, ma mémoire courte reste fort nébuleuse à ce sujet).
Pour contrecarrer l'absence de billet de lecture, j'ai décidé de vous parler de livres. J'admets, le concept est totalement fou et novateur, surtout sur un blog à dominante littéraire, mais que voulez-vous, j'ai toujours eu une nette tendance à sortir des sentiers battus.
Il y a quelques temps, j'ai mis ma dignité au placard en vous présentant l'état actuel de ma PAL. Je peux aujourd'hui vous avouer que, dès la mise en ligne du billet, j'ai été plongée dans une désespoir sans fond : comment avais-je pu exhiber face au monde entier la maltraitance évidente que subissent chaque jour mes livres adorés ?
C'est pourquoi, aujourd'hui, je tenais à me racheter une conduite, en vous montrant ma bibliothèque, la vraie, la belle, celle qui n'est pas chez moi :
Oui, il y a des fleurs sur la tapisserie, mais croyez-moi sur parole, c'était comme ça avant qu'on ne me refile cette chambre.
Vous ne pouvez pas distinguer les titres, mais peu importe - vous avez désormais l'assurance que je prends soin de mes livres (j'espère que personne ne remarquera que le livre rouge, sur l'étagère du haut, est un roman de Mireille Calmel, ou ma réputation est totalement ruinée).
Au-dessus de la bibliothèque, vous apercevez un bout de ma PAL, mais c'est un bout que je n'aime pas (imaginez, il y a un Elisabeth Goudge dedans...) (je trouve que je taquine trop Jane Austen, il faut savoir varier, de temps en temps !), alors je garde cette mini-PAL loin de moi.
Admirez aussi la qualité de la photo, qui a quand même été prise par mon nouveau téléphone. Je ne comprends pas pourquoi les téléphones sont obligés de faire des photographies aujourd'hui, ça m'exaspère, mais c'était le modèle le moins cher, alors j'ai souri gentiment au vendeur et j'ai tendu les bras vers mon nouvel objet inutile.
C'est bien beau, tout ça, me direz-vous, mais ça n'enlève pas la honte du sac rouge.
Je sais, je sais.
Mais de ce côté-là, il y a du nouveau. Oh, certes, j'ai toujours le sac et il est toujours rempli, mais j'ai pris les choses en main en m'offrant un meuble absolument adorable :
Oui, il est trop petit pour contenir un nombre décent de livres, mais enfin, il fallait qu'il rentre sur mon bureau, et ce dernier ne fait pas six kilomètres de long, hein.
N'est-ce pas adorable ?
On n'y trouve que des livres de ma PAL - exceptés mes Henry Bauchau, déjà tous lus évidemment.
Puis une rébellion a commencé à se faire sentir au niveau des DVD (si vous saviez comment ils sont rangés chez moi, vous pleureriez), alors j'ai accepté de ranger mes séries télévisées sur cette adorable étagère.
Le petit box où il n'y a qu'un pauvre petit livre (mais quel livre !) est l'endroit où je stocke les livres en attente de billets. Du moins, les livres qui m'appartiennent - en réalité, il y a huit livres qui attendent que je parle d'eux, mais ce qu'il y a de bien avec ces petits objets, c'est qu'ils sont inanimés : même si on prend un retard fou, hé, ils ne peuvent pas râler. Extrêmement pratique.
Sinon, on aperçoit toujours Monet, ainsi que Klimt, Venise, un bout de corail venu directement de l'île Maurice, une petite boîte à bijou rose, pas de doute, la décoration a été pensée par une fille, mais une fille qui a du goût. Enfin, j'aime le penser, de temps en temps, le lundi soir...