UN DON
Comme je culpabilisais un peu de vous laisser sans nouvelle (on pourrait lancer des paris sur mon rythme de parution bloguesque, ceux qui seront pessimistes gagneront sans doute) et comme j'ai lu un chouette passage dans mon livre actuel, ce matin, dans le métro, alors que mon voisin me regardait avec de très gros yeux (qu'il a peut-être au naturel, en réalité, mais il est toujours difficile de répondre quand on rencontre furtivement une personne pour la première fois de sa vie), je disais, comme je n'ai rien à dire, je laisse Owen parler à ma place. Ceux qui n'arrivent pas à devenir quel roman je suis en train de lire alors que je viens innocemment de vous livrer un mot du titre, et que la typographie suivante renseigne grandement sur son personnage principal, seront punis et n'auront pas le droit de me critiquer sur ma présence plus que sporadique en ces lieux (diantre, j'espère qu'ils seront nombreux). Allons-y :
« - Ce que je veux te faire comprendre, c'est que le moment est venu pour toi de prendre une décision ! Il va te falloir trouver un peu de courage.
- Tu dis ça comme si tu en avais honte. Lire, c'est un don.
Pauvre Owen (je sais ce qui l'attend).
(et la mise en page est foireuse, mais essayez, vous, d'intégrer dans votre billet une police de caractère qui n'est pas reconnue par votre hébergeur, et on en reparlera. Non mais)