Si vous voulez savoir
Mes chers amis-lecteurs,
Vous pouvez me remercier, vous avez échappé au pire; je pensais vous gratifier d'un petit billet personnel ce soir or, en l'écrivant, je me suis rendu compte que c'était outrageusement personnel, et que vous n'en méritiez pas tant.
Ainsi, faisant preuve d'une auto-censure mise à rude épreuve, je vous épargne mes phrases langoureuses et mes éternelles lamentations. Mais parce que vous aimeriez quand même savoir de quoi il retourne, je vous offre généreusement un résumé de la situation :
Je ne lis plus - C'est scandaleux, c'est le premier été de ma vie où j'ai si peu de vacances, à qui s'adresse-t-on pour se plaindre ? - Il m'est devenu impossible d'écrire - Et je n'ai toujours pas mangé de glace à l'italienne alors qu'on est quand même le 11 juillet - Je suis fatiguée de me forcer à alimenter ce blog - Rouge ou turquoise, le vernis pour les pieds ? - Il faut que je devienne studieuse et me lance dans un apprentissage de longue haleine pendant mon temps libre - Je crois que je vais me couper les cheveux - J'attends toujours que Haut&Fort se bouge pour mon déménagement bloguesque (à force, je ne sais plus quoi faire) - Je cherche éperdument un prénom pour le petit chaton que je n'adopterai finalement pas - J'en ai ma claque d'à peu près tout - Mais le champagne, j'aime toujours ça - Aucun livre ne me tente plus, et je suis incapable de me concentrer sur la moindre chose, et ce depuis trois semaines - Toujours pas de nom, non plus, pour mon merveilleux nouveau smartphone - Je vais me rouler en boule pendant quelques temps et je verrai bien ce qui en ressort - Soyez sages en attendant, je vous surveille - Et je vous souhaite un très bel été, même si l'on se recroisera forcément entre temps, ici et ailleurs. C'est comme une promesse que je vous fais. En attendant : profitez !