mercredi 21 juillet 2010
« Ce qu'elle a de plus ou de moins, je ne sais...
... Simple fleur poussantAu-delà de l'enclos »(haïku de Thierry Cazals, cité dans le roman)
On est tous plus ou moins engoncés dans des certitudes que l'on ferait bien de tempérer de temps en temps. Par exemple, j'étais persuadée que j'aimerais Philippe Jaenada, le jour où j'ouvrirai enfin un de ses romans. Mais en attendant ce jour-là, je n'ai jamais pensé qu'il pourrait me décevoir, que je pourrais ne pas être convaincue, que je pourrais être agacée par ses légendaires parenthèses.Bien qu'il faille généralement se méfier de cette... [Lire la suite]
lundi 19 juillet 2010
« Grands dieux, vous ne pouvez donc jamais agir comme tout le monde ? »

jeudi 8 juillet 2010
« Vous êtes la nouille croustillante dans la salade de la vie »
La passerellede Lorrie Moore (A Gate at the stairs, 2009)Éditions de l'Olivier, 2010, 361 pagestraduction de Laëtitia Devaux
« La vie était insupportable, et pourtant tout le monde la supportait. »Une fois qu'on l'a rencontrée, on peut difficilement oublier Esther Greenwood; figurez-vous que je lui ai trouvé un genre de grande sœur, un double littéraire qui aurait vécu à notre époque.Tassie quitte la ville de son enfance, un endroit où il ne se passe rien, pour faire ses études dans un lieu un peu plus civilisé où elle va, pour sa... [Lire la suite]
lundi 28 juin 2010
« Pour réduire ce feu, il faudrait le déluge »
Déluged'Henry BauchauActes Sud, mars 2010170 pages
Il y a quelque chose d'émouvant à tenir entre ses mains ce qui sera sans doute le dernier roman publié du vivant d'un auteur. Henry Bauchau, 97 ans, ne change pas; il continue de graviter autour des thèmes qui lui sont chers, et qui ont alimenté son oeuvre et sa vie. Ne me demandez pas une présentation formelle de Déluge; ma lecture un peu brouillonne remonte il y a plusieurs semaines. J'ai lu ce Déluge comme chacun des autres livres qui me passent sous les yeux - un crayon à... [Lire la suite]
mercredi 2 juin 2010
« Le tableau est un seuil »

lundi 31 mai 2010
« Un grumeau de farine dans la pâte à crêpes de l'univers »
Quatrième étagede Nicolas AncionLe grand miroir, 2006 – Pocket, 186 pages
« Louise vit seule dans son appartement vieillot et, quand le tram pénètre sous la gare du Midi, elle se dit que vivre seule c'est un peu comme vivre tout court, c'est la manière dont on regarde les choses qui fait la différence. »
(quand j'étais petite, j'avais des lunettes de soleil teintées en rose; je les ai perdues depuis)
On pourrait dire que c'est une histoire qui se passe en hauteur, et pourtant, ce que j'en retiens, c'est la noirceur des caves et... [Lire la suite]
mercredi 26 mai 2010
La balle perdue

lundi 24 mai 2010
« Les crimes entraînent leur propre châtiment »
La dame en blancWilkie Collins (The woman in white, 1860)traduction de L. Lenob, Phébus Libretto, 554 pages
Il y a des fois, comme ça, où on ne sait pas par quel bout commencer. Alors on papillonne, on cherche l'inspiration dans une tasse de thé, dans les cris des enfants qu'on entend jouer dehors (c'est poétique, n'est-ce pas), et finalement on se retrouve à fureter dans les billets déjà écrits, jusqu'à ce qu'on relise cette phrase de cette chère Renarde : "L’impression générale que me laisse ce livre est similaire à... [Lire la suite]
lundi 10 mai 2010
C'est un homme féroce, impitoyable, un loup

lundi 26 avril 2010
« Tu me manques mon amour et je ne sais pas le dire »
C'est une histoire qui a commencé un samedi de juin, l'année dernière. Comme toujours lors de ce festival littéraire toulousain, la ville rose affiche des températures scandaleuses, insupportables. Même en fin de journée. Quelques happy few (que je laisse dans l'anonymat par simple paresse de mettre les liens vers leurs blogs respectifs) et moi-même sommes là pour écouter Bernard Giraudeau lire des extraits de son dernier roman, Cher amour.Un coup de foudre. L'écouter devient un voyage en soi, une rêverie exotique bercée par ses mots... [Lire la suite]