Anti-vœux
L'étrange histoire de Benjamin Button
Parce que je ne veux pas faire de bilan,
parce que je ne sais diablement pas écrire de vœux originaux,
parce qu'on est fatigués d'avance quand on pense à toutes les personnes à qui on va souhaiter une bonne année dans les prochains jours,
parce que je ne veux jamais faire comme les autres,
je vous propose les anti-vœux.
Il ne s'agit pas d'être méchant et de souhaiter toutes les guerres du monde (il y aura de toute façon toujours une Sandra Bullock pour contre-carrer ça en souhaitant la paix universelle), il s'agit de penser à soi. De s'auto-fêter la bonne année.
Quel meilleur exemple que d'appliquer cette règle à moi-même ?
Pour 2010, je me souhaite une bonne santé, un appartement et un petit chat.
Je me souhaite de continuer à avancer en m'intéressant plus à l'essentiel qu'aux parasites qui nous encombrent quotidiennement, histoire de trouver un équilibre moins précaire (pour une fille qui ne tient pas droit sur un escalator, il y a du travail, croyez-moi).
Je me souhaite des voyages, en Angleterre et peut-être plus loin, si mon baptême d'avion se passe sans trop de heurts.
Je me souhaite de faire les bons choix. De tenir bon. De garder, toujours, un chewing-gum dans ma poche (je suis la seule à pouvoir comprendre ce dernier vœu, ne vous en faites pas). D'obtenir mieux. Je me souhaite de garder, toujours, une flamme d'espérance.
Je vous propose de vous plier au même exercice, dans les commentaires. De confier vos souhaits personnels, ceux qui ne concernent que vous (ils peuvent être généraux ou plus profonds, vous avez carte blanche).
Se souhaiter de bonnes choses, c'est toujours bon à prendre.
Et parce que je ne suis pas encore entièrement un monstre d'égoïsme, je vous souhaite une année pleine de magie et de belles surprises. On se crée soi-même les beaux souvenirs, ne l'oublions pas.